Anna-Maria Strittmatter
Written By Anna-Maria Strittmatter

Premier League

Propriétaires actuels des clubs de Premier League : Aperçu complet

Propriétaires des Clubs de la Premier League : Une Analyse Complète

La Premier League, considérée comme l’un des championnats les plus compétitifs et lucratifs au monde, possède une variété de structures de propriété, reflétant les intérêts financiers divers et les stratégies d’investissement de ses clubs. Voici un aperçu détaillé des propriétaires majoritaires des équipes de la saison précédente, ainsi que leur classement.

  • Arsenal FC : Propriétaire majoritaire – Stan Kroenke (Kroenke Sports & Entertainment), Classement l’année dernière – 2.
  • Aston Villa FC : Propriétaire majoritaire – V Sports, Classement l’année dernière – 4.
  • AFC Bournemouth : Propriétaire majoritaire – William P. Foley (services financiers), Classement l’année dernière – 12.
  • Brentford FC : Propriétaire majoritaire – Matthew Benham (propriétaire de Matchbook betting exchange), Classement l’année dernière – 17.
  • Brighton & Hove Albion FC : Propriétaire majoritaire – Tony Bloom (paris sportifs), Classement l’année dernière – 11.
  • Chelsea FC : Propriétaire majoritaire – Clearlake Capital Group (private equity), Classement l’année dernière – 6.
  • Crystal Palace FC : Propriétaire majoritaire – John Textor (média numérique et divertissement), Classement l’année dernière – 10.
  • Everton FC : Propriétaire majoritaire – Farhad Moshiri (homme d’affaires, anciennement dans l’acier), Classement l’année dernière – 15.
  • Fulham FC : Propriétaire majoritaire – Shahid Khan (tycoon sportif), Classement l’année dernière – 13.
  • Ipswich Town : Propriétaire majoritaire – Gamechanger 20 Ltd. (société de propriété sportive).
  • Leicester City : Propriétaire majoritaire – La famille Srivaddhanaprabha (King Power).
  • Liverpool FC : Propriétaire majoritaire – Fenway Sports Group (conglomérat multinational de sports), Classement l’année dernière – 3.
  • Manchester City : Propriétaire majoritaire – Abu Dhabi United Group (private equity), Classement l’année dernière – 1.
  • Manchester United : Propriétaires majoritaires – Glazer Family et Sir Jim Ratcliffe (First Allied Corporation/secteur chimique), Classement l’année dernière – 8.
  • Newcastle United : Propriétaire majoritaire – Public Investment Fund (fonds souverain), Classement l’année dernière – 7.
  • Nottingham Forest : Propriétaire majoritaire – Evangelos Marinakis (investisseur/gouvernement local), Classement l’année dernière – 17.
  • Southampton : Propriétaire majoritaire – Sport Republic (société d’investissement sportif).
  • Tottenham Hotspur : Propriétaire majoritaire – Famille de Joe Lewis (60%), Classement l’année dernière – 5.
  • West Ham United : Propriétaire majoritaire – David Sullivan (média), Classement l’année dernière – 9.
  • Wolverhampton Wanderers : Propriétaire majoritaire – Fosun Sports Group (investissement sportif et de jeu), Classement l’année dernière – 14.

Notons que la majorité des clubs sont contrôlés par des entités variées, allant de fonds d’investissement à des entreprises privées. Par exemple, Manchester City se distingue avec un contrôle majoritaire par l’Abu Dhabi United Group, évalué à un impressionnant net de 620 milliards de dollars, tandis que Liverpool est dirigé par Fenway Sports Group, qui inclut des figures influentes telles que John W. Henry et Tom Werner.

En ce qui concerne les structures de propriété, Arsenal FC est entièrement détenu par Stan Kroenke, tandis que d’autres clubs comme Aston Villa ont une propriété plus fragmentée, dominée par V Sports S.C.S. et des partenaires tels qu’Atairos Partners.

Les propriétaires des clubs de la Premier League incluent des personnalités emblématiques du monde du sport, comme Todd Boehly de Chelsea et Jürgen Klopp de Liverpool, qui ont également un impact significatif sur la stratégie de leurs clubs respectifs.

Impact de la multipropriété des clubs sur la Premier League et le football européen

La Multipropriété des Clubs : Un Phénomène en Plein Essor

La multipropriété des clubs (MCO) est un sujet brûlant dans le monde du football professionnel. Elle se définit par la possession de plusieurs clubs par une seule entité, qu’il s’agisse d’un groupe ou d’un individu. Cette pratique, en plein essor, représente déjà plus de 230 clubs à l’échelle mondiale en 2023, passant de moins de 100 clubs il y a cinq ans, et moins de 40 en 2012.

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La MCO permet aux organisations d’élargir leur portée mondiale et leur empreinte commerciale. Cependant, elle soulève également des enjeux majeurs tels que la perte d’identité des clubs dans des marchés plus petits, qui sont souvent perçus comme des institutions de formation plutôt que comme des entités ambitieuses et indépendantes. De plus, des conflits d’intérêts et des questions d’intégrité de la compétition émergent lorsque plusieurs clubs sous la même propriété s’affrontent dans la même compétition.

Les règlements de l’UEFA sont clairs : ils interdisent aux clubs avec le même propriétaire de participer au même tournoi européen. Par exemple, l’article 5 des règlements de la Ligue des champions interdit la participation de clubs contrôlés par un même groupe. En réponse à ce défi, l’UEFA a proposé une solution temporaire pour la saison 2024/2025, permettant le transfert d’un club à un tiers indépendant afin de respecter les règles de compétition.

Malgré ses avantages, la MCO n’est pas sans ses critiques. Elle peut provoquer des conflits de loyauté parmi les supporters, ce qui peut créer une confusion quant à l’identité des clubs. Des groupes comme le City Football Group (CFG) exploitent leur réseau pour accroître leur marque, attirer des sponsors et renforcer l’engagement des fans à l’échelle mondiale. En parallèle, le groupe Red Bull, avec des clubs comme RB Leipzig et Red Bull Salzburg, se concentre sur le scouting et le développement de talents.

Exemples de Groupes de Multipropriété
City Football Group
Groupe Red Bull
777 Partners
Consortium de Todd Boehly avec Clearlake

La MCO présente aussi des risques, notamment en termes d’opportunités pour les joueurs en dehors du réseau de propriété, ce qui peut influencer injustement les marchés des joueurs. De plus, les clubs sous la même propriété peuvent concentrer des ressources dans leurs équipes phares, marginalisant ainsi les clubs plus petits et indépendants. En revanche, elle peut aussi offrir une stabilité financière aux clubs en difficulté, leur permettant d’accéder aux ressources de leur organisation mère.

Le partage de technologies, de données et de meilleures pratiques entre les clubs est une autre facette de la MCO, contribuant à l’innovation en gestion et en analyse. Cependant, les fans continuent de résister à ces changements, surtout lorsque cela dilue les traditions ou l’identité locale de leur club.

En été 2023, des clubs tels qu’Aston Villa, Vitoria Sport Clube, Brighton & Hove Albion, Royale Union Saint-Gilloise, AC Milan et Toulouse ont été autorisés à participer à des compétitions européennes après avoir réalisé des changements significatifs. Ces mesures ont inclus une réduction substantielle de la participation des propriétaires dans l’un des clubs, des restrictions sur le financement de plusieurs clubs, ainsi que des limitations sur les transferts de joueurs entre clubs sous contrôle commun.

Avec la croissance continue de la multipropriété dans le football, l’UEFA pourrait être amenée à prendre des décisions supplémentaires sur ce sujet pour la saison 2025/2026. Toutefois, la MCO soulève des préoccupations éthiques et d’équilibre compétitif, nécessitant un équilibre délicat entre l’encouragement de l’investissement et la préservation des identités des clubs.

Enfin, un des principaux enjeux reste le risque que les intérêts financiers prennent le pas sur les intérêts sportifs, un phénomène qui pourrait gravement nuire à la performance et à la compétitivité des équipes.

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Investissement américain en Premier League : Tendances et implications

Les Investisseurs Américains Dominent la Premier League : Une Révolution en Cours

Alors que 2025 se profile à l’horizon, le paysage de la Premier League pourrait être radicalement transformé. Si l’acquisition d’Everton par le Friedkin Group se concrétise, 11 des 20 clubs de la Premier League seront sous le contrôle ou partiellement détenus par des investisseurs américains. Cela témoigne d’un changement majeur dans la dynamique de l’élite du football anglais.

Actuellement, quatre des six grands clubs de la Premier League sont déjà sous pavillon américain : Manchester United, Liverpool, Arsenal et Chelsea. Manchester United, pionnier dans cette tendance, a fait le grand saut en 2005 lorsque la famille Glazer a acquis une participation majoritaire pour 790 millions de livres. Depuis lors, la valeur du club a explosé, atteignant aujourd’hui une estimation de 6,55 milliards de dollars (environ 5 milliards de livres).

Les investisseurs américains ne se contentent pas de viser les clubs prestigieux. En effet, 32 % des clubs de la English Football League (EFL), soit 23 des 72 clubs, ont des propriétaires américains, allant jusqu’à des équipes comme Wrexham, récemment acquise par les célébrités Ryan Reynolds et Rob McElhenney, ou Birmingham City, dans le giron d’investisseurs américains, dont le célèbre Tom Brady.

La tendance à l’acquisition des clubs européens par des investisseurs américains s’explique en partie par la perception des clubs de football comme des investissements relativement bon marché. En comparaison, la valeur moyenne des franchises NFL est de 5,1 milliards de dollars et de 3,9 milliards de dollars pour les franchises NBA. De plus, le risque de relégation, inévitable dans la Premier League, contraste fortement avec la sécurité des ligues fermées américaines, influençant ainsi la valorisation des clubs.

Un fait marquant de cette ère est le projet avorté de la Super Ligue européenne, annoncé en avril 2021 par 12 clubs européens, dont six d’Angleterre. Ce projet de compétition fermée a suscité une forte opposition et a mis en lumière les tensions entre les traditions du football européen et les modèles commerciaux américains.

En ce qui concerne Liverpool, le club a déjà connu deux périodes de propriété américaine au cours des 17 dernières années, témoignant de la stabilité des investissements américains dans les clubs anglais. En parallèle, Tranmere Rovers, qui évolue en League Two, pourrait bientôt rejoindre cette mouvance, avec un groupe d’investissement de New York en vue. Castle Sports Group, basé à Jacksonville, en Floride, a récemment acquis Carlisle United, en soulignant la localisation unique du club comme un facteur clé de leur investissement.

Tom Piatak, le président de Castle Sports Group, a affirmé que leur priorité n’est pas le retour sur investissement (ROI), mais plutôt l’élévation du club et de la communauté, un sentiment qui résonne chez de nombreux investisseurs. Lors de leur prise de contrôle, le groupe de supporters de Carlisle possédait 25,4 % du club et a dû réduire sa part à 10 % pour permettre à Castle Sports Group d’investir efficacement.

Cependant, l’enthousiasme pour l’investissement américain dans la Premier League semble faiblir. Selon Bloomberg, l’intérêt des investisseurs a diminué, et un rapport sur la propriété de la Premier League examine les tendances influençant le secteur, y compris la nouvelle règle de profit et de durabilité (PSR) ainsi que les structures de gouvernance. Un exécutif d’un groupe sportif américain a même déclaré que la plupart des équipes de la Premier League continueront à perdre de l’argent à moins d’avoir de la chance lors de la vente.

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