Équipes de Premier League avec le plus de joueurs anglais : Analyse et statistiques actuelles
Dans la course intense de la Premier League 24/25, les clubs rivalisent non seulement sur le terrain, mais aussi dans leur composition d’effectif. On constate ainsi une grande diversité de joueurs, avec des clubs affichant des chiffres impressionnants en termes de joueurs anglais et étrangers.
- Chelsea FC : 31 joueurs inscrits, dont 19 étrangers.
- Wolverhampton Wanderers : également 31 joueurs, mais un total de 27 joueurs étrangers au sein de l’effectif.
- Liverpool FC : 25 joueurs dans l’équipe, incluant 18 joueurs étrangers.
- Tottenham Hotspur : 30 joueurs alignés, avec 21 d’entre eux issus de l’étranger.
De plus, une règle impérative de la Premier League stipule qu’une équipe complète de 25 joueurs doit compter au minimum huit joueurs formés localement. Cette exigence souligne l’importance accordée à la formation nationale, un point souvent débattu par les passionnés de football.
Réglementation et quotas : Importance des joueurs locaux (“homegrown”) en Premier League
Les Règles Homegrown en Premier League : Un Pari sur le Talent Local
Les équipes de Premier League doivent aligner un effectif de 25 joueurs, dont huit sont « homegrown ». Un joueur « homegrown » est défini comme étant enregistré avec un club affilié à la Football Association ou à la Football Association of Wales pendant trois saisons complètes avant son 21e anniversaire.
Les clubs ne peuvent pas avoir plus de 17 joueurs non « homegrown » dans leur effectif. Cette règle a été introduite avant la saison 2010/11 pour favoriser le développement des talents locaux. Greg Dyke, ancien président de la Football Association, avait même proposé d’augmenter le nombre de joueurs « homegrown » de 8 à 12 dans un effectif de 25, dont deux doivent être formés dans le système de jeunes de l’équipe.
- Depuis le Brexit, les clubs de Premier League ne peuvent pas signer de joueurs étrangers de moins de 18 ans.
- Toutefois, ces joueurs peuvent devenir « homegrown » s’ils sont signés à 18 ans et évoluent trois ans dans une équipe anglaise.
- De nouvelles règles, introduites à l’été 2023, permettent aux clubs de signer jusqu’à quatre joueurs étrangers par saison qui ne répondent pas aux critères standards du GBE (Governing Body Endorsement).
La règle des joueurs « homegrown » vise à améliorer l’équipe nationale anglaise et à introduire de jeunes talents. L’implémentation de cette règle a été partiellement motivée par les performances médiocres de l’Angleterre dans les tournois internationaux. On se souvient que depuis son introduction, l’Angleterre a atteint les demi-finales de la Coupe du Monde 2018 et la finale de l’Euro 2020.
Les ajustements post-Brexit dans le recrutement ont impacté la composition des académies de la Premier League, offrant potentiellement plus d’opportunités aux joueurs britanniques à long terme. Les clubs souhaitent maintenir le quota de joueurs locaux, car cela leur permet de maximiser la taille de leur effectif et d’ajouter plus de joueurs de plus de 21 ans.
Évolution du nombre de joueurs anglais en Premier League : Tendances historiques et impact des nationalités étrangères
La métamorphose internationale de l’EPL
Fondée en 1992, la Premier League anglaise a connu un changement spectaculaire dans la composition de ses équipes. Autrefois, les équipes comptaient très peu de joueurs étrangers, mais aujourd’hui, l’alchimie est tout autre.
Voici quelques faits marquants :
- En 2012/13, seulement 32 titularisations en Premier League ont été effectuées par des joueurs qualifiés pour jouer pour l’Angleterre, alors qu’il y en avait 69 vingt ans auparavant.
- Actuellement, l’EPL affiche un pourcentage de joueurs étrangers de 69,2%, avec 65 nationalités différentes représentées.
- Au début de la saison 2023-24, sur les 533 joueurs enregistrés, 360 – soit plus des deux tiers – venaient de l’extérieur du Royaume-Uni, selon transfermarkt.com.
- Lors de la première journée de la saison actuelle, pas moins de 17 joueurs brésiliens étaient en action.
Le passage du temps a renforcé l’internationalisation du championnat. Au cours de la première fin de semaine de la saison inaugurale de l’EPL en 1992, il n’y avait que 13 joueurs étrangers parmi les 22 titulaires, tandis que trente ans plus tard, 113 nationalités différentes étaient représentées dans la compétition.
Pour la saison 2024/25, 62 nationalités étaient en lice, confirmant la tendance d’un marché mondial. Cette diversité, notamment dans les meilleures équipes – qui affichent les dépenses les plus élevées pour l’acquisition de talents étrangers – a transformé le paysage du football anglais.
La faible proportion de joueurs éligibles pour représenter l’Angleterre n’est pas restée sans conséquence. L’ancien président de la FA, Greg Dyke, a d’ailleurs appelé à la création d’une commission pour aborder ce problème.
Des figures comme Craig Forrest et Michel Vonk restent des exemples emblématiques de cette révolution. Forrest a d’ailleurs noté que “le football était beaucoup plus homogénéisé aujourd’hui en raison du flux de talents”.